Bonjour, peut-être. Question de politesse. J'aime pas trop la politesse.
Aujourd'hui, pas de grand débat ou de discours sur les stéréotypes. Sortons entièrement de ça er prennons pour base cette chanson extraite de "Mozart, l'Opéra Rock". Globalement, toute la chanson m'inspire beaucoup. Je connais aussi sa signification dans l'histoire de la comédie musicale et le sens que cette dernière donne à la chanson -je connais mon sujet, non mais oh !, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse là. Prennons "quelques" passages de la chanson.
Cette nuit
Intenable insomnie
La folie me guette
Je suis ce que je fuis
Bon, déjà peut-être, le fait que je sois insomniaque. Par la folie, deux trois qu'on retrouvera un peu après ; les regrets, la colère et l'amour. "Je suis ce que je fuis". Je fuis la faiblesse, savez-vous ?
Je voue mes nuits
A l'assasymphonie
Aux requiems
Tuant par dépit
Ce que je sème
Je voue mes nuits
A l'assasymphonie
Et aux blasphèmes
J'avoue je maudis
Tout ceux qui s'aiment
Ah, le refrain. "Vouer ses nuits à l'Assasymphonie" : passer des nuits (solitude, ombre) plonger dans des idées noires qui semblent créer une véritable symphonie (macabre ?). Ce que je sème, serait les efforts que je fais pour be happy, et il va s'en dire que ressasser ce qui nous rend triste brise ça. Quand à "Je maudit tout ceux qui s'aiment", c'est pour moi le symbole de la haine presque jalouse qu'on porte à ceux qui ont ce qu'on a pas. "Pourquoi elle a le droit d'être prêt de lui, et pas moi ?" Avouez, ça vous l'a tous déjà fait.
L'ennemi
Tapi dans mon esprit
Fête mes défaites
Sans répit il me défie
Je renie
La fatale hérésie
Qui ronge mon être
Je veux renaître
Renaître
Les choses se simplifient ici. Cet ennemi est la colère, les regrets qui semblent comme se moquer de ma souffrance, et qui me défient de sans cesse faire mieux. Quand à cette fatale hérésie, elle est pour moi une magnifique métaphore de l'amour.
Je noie mon ennuie
Dans la mélomanie
Je tue mes phobies
Dans la désharmonie
Pardonnez moi si, ici, je vous semble un peu trop symbolique, abstraite et si vous trouvez mon idée capilotractée. Mais considérez un instant que ce qui touche à la musique est la colère sourde ou le renfermement. "Je noie mon ennuie" dans la rage sourde, "je tue mes phobie" dans l'expression violente de mes sentiments. Est-ce que vous me suivez ?